Arrivée de Keridil

Invité

Il était tard ce jour là, mais Keridil, ce jeune Orléanais avait été appelé par son ami Maximilien, ce dernier lui avait parlé d'un ordre chevaleresque. Le jeune homme était très interessé et il se rendit donc au lieu que lui avait indiqué le Grand Commandeur, c'est à dire le poste de garde.
Il n'avait sur lui aucune arme et seulement de piètre connaissance du combat, mais il voulait avant tout venir en aide à son pays, même avec ses petits moyens qui n'étaient peut être que ses petits bras musclés.
Une fois entré dans la première pièce du poste, vide et calme, il héla :

Est-ce qu'il y a quelqu'un ?

Personne ne répondit...
Keridil vit alors une bibliothèque, il aimait la lecture. Il s'approcha et profita de sa solitude pour se renseigner sur l'Ordre dans lequel il entrerait peut-être.
Il s'attela alors à la lecture de la constitution et des autres ouvrages quasiment neufs et joliment calligraphiés de la bibliothèque.

Invité

Kris était assis non loin des murs avec quelques autres gardes de Livonie. L'homme d'un bon mètre neunante regardait au loin un peu perdu. Quand une sentinelle arriva vers eux pour les prévenir de l'arrivée d'un nouveau venu. Kris se leva et posa la main sur son épée puis finis par dire.

Que deux m'accompagnent je m'en occupe.

En tant que nouveau membre il devait également faire ses preuves auprès de la Garde de Livonie qu'il avait voulut rejoindre. L'ex sentinelle et le nouveau Garde allait-il être vraiment à la hauteur.

Arrivant après quelques pas furtif vers la Grand Porte, il en ouvrit un petit loquet qui donnait sur l'extérieur, le tout était masqué par une grille en fer mal forgée, mais bien utile pour être en sécurité. De sa voix puissante il dit:

Ho, pas besoin d'hurler de la sorte nous ne sommes plus de primes jeunesse, mais nous avons toujours une bonne écoute. Qui va là ? Qu voulez vous ?

Il tenta de regarder l'homme, voir s'il n'avait pas quelques armes cachées

Invité

Keridil sursauta à l'arrivée du garde.

Bonjour messire, je me prénomme Keridil, je suis originaire d'Orléans, où je suis par ailleurs sergent de la maréchaussée.
Je viens sous le conseil de messire de Krenel Monfort, Maximilien.
J'ai pu me renseigner quelque peu sur votre ordre en vous attendant. Et j'aimerais savoir qui je peux rencontrer pour y entrer.

Le jeune homme avait pris un ton sûr de lui qui ne lui ressemblait pas. Il attendit la réponse de son interlocuteur.

Invité

Kris plissa les yeux et sourit, quelques secondes passèrent puis il se décida à dire:

Sire, vous êtes ici dans un Ordre de Chevalerie et celui-ci ne saurait tolérer que l'on y entre comme dans un moulin, même si le copinage parfois peut faire preuve d'appuis dans d'autres endroits, ici ce n'est pas le cas.

Il vous faudra donc répondre a quelques questions avant de pénétrer en nos murs.

Quelles sont vos intentions vis à vis de cet endroit, par qui m'avez vous dit l'avoir connu ?

Il se montra ferme, mais c'était la procédure.

Invité

Keridil sourit au zèle de ce garde.

Messire, mes intentions en pénétrant ici ne sont que pacifiques, alors rangez cette arme que je ne saurais voir, je suis moi même dépourvu d'arme.

Le jeune homme montra sa bonne foi.

La raison de ma venue est que je cherche un ordre où m'établir.
Et pour répondre à votre question, j'ai connu cet ordre par le sieur Maximilien.

Invité

Kris haussa un sourcils et sourit en apprenant que le Sire avait la possibilité de voir au travers des portes en vieux chênes. Puis regardant son épée au fourreau, car un Chevalier ne la sortait nullement pour de telle situation, il lui dit:

Bien parfait Sire, une dernière question est je vous fais rentrer, ou alors je laisse cette porte fermée et gardée par nos soins.

La voix s'était faite sur le même ton que la précédente sortie du petit cadre d'où l on ne pouvait voir que le visage.

Quelle est votre confession Sire, êtes vous baptisé ?

Invité

Je passais par la cours pour me rendre en mes bureaux, quand j'entendi ce cher Kris sermoné les gardes pour surveiller l'arrivée d'un visiteur. C'était un brave guerrier, point très futé, mais il faisait bien son travail et surtout savait en découdr avec les plus terribles. M'approchant de quelques pas je le laissais appliquer la procédure et pus comprendre de qui il s'agissait derrière la lourde porte de notre Château. Avec quelques gardes autour de moi je m'en approchais et d'une voix emplis de douceur je dis:

"KRIS, CESSEZ VOS ENFANTILLAGES !"

Le Sire à la porte était sous la garantie du Grand Commandeur et cela me suffisait amplement pour accorder confiance. Bonne ou mauvaise idée, mon laxisme des procédures me poussait toujours à la négligée et à faire appliquer mes ordres, c'était cela qui m'avait sauvé la vie plusieurs fois d'ailleurs. D'une voix plus posée je dis:

"Cette personne est habilitée à entrer dans l'enceinte elle est sous serment du Commandeur de confiance, donc ne perd pas ton temps avec celà Soldat !"

Puis j'ajoutais:

"Ouvrez moi ces portes que nous ne laissions pas cet homme mourire de foird devant nos murs !"

L'ordre fut clairement reçut et il fut appliqué à la lettre, les portes s'ouvrirent laissant entrer le visiteur, pour que lui soit offert une soupe et un endroit chaud. Je lui priais sans me présenter de me suivre pour que nous allions discuter dans un endroit plus à l'habrit du froid et de la neige.

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